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Prime de fin de contrat en intérim : tout ce que tu dois savoir

Tu arrives en fin de mission et tu te demandes si tu as droit à une prime supplémentaire ? Tu n’es pas seul·e ! Beaucoup d’intérimaires se posent les mêmes questions sur cette fameuse prime de précarité.

Introduction

Tu arrives en fin de mission et tu te demandes si tu as droit à une prime supplémentaire ? Tu n’es pas seul·e ! Beaucoup d’intérimaires se posent les mêmes questions sur cette fameuse prime de précarité. Chez Asap Work, on sait à quel point c’est important de bien comprendre ses droits pour ne pas passer à côté d’un avantage financier. Dans cet article, on t’explique pourquoi cette prime existe, qui y a droit, comment la calculer, quand elle est versée, et dans quels cas elle peut être refusée. Bref, tu auras toutes les infos pour faire valoir tes droits et avancer sereinement dans ta carrière d’asapien.ne !

La prime de précarité, c’est quoi ?

La prime de précarité – qu’on appelle aussi indemnité de fin de mission (IFM) quand il s’agit d’intérim – est une somme versée lorsque ton contrat de travail temporaire prend fin. Elle concerne aussi bien les CDD que les missions d’intérim, et compense la précarité liée à ce type de contrat à durée déterminée.

Concrètement, elle existe pour te permettre de faire face à la période entre deux emplois. Tu sais, cette phase où tu as terminé ta mission, mais où tu n’as pas encore décroché la suivante ? C’est là que la prime de précarité entre en jeu. Elle est incluse dans ton solde de tout compte et figurerait sur ton dernier bulletin de salaire.

Chez Asap Work, on t’encourage à bien vérifier que cette somme est mentionnée ! Personne ne devrait passer à côté de ce petit coup de pouce, surtout dans un secteur BTP où les missions peuvent s’enchaîner rapidement mais avec parfois des creux entre deux chantiers.

🛠️ Le petit conseil d’un.e asapien.ne : pense à vérifier ta fiche de paie lors de la clôture de ta mission !

Qui a droit à la prime de fin de contrat ?

Tout intérimaire dont le contrat se termine à la date initialement prévue peut prétendre à cette prime. Mais il y a bien sûr quelques précisions à connaître !

Les missions concernées

  • Les contrats d’intérim, sauf s’ils sont saisonniers ou en alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation).

  • Les missions qui arrivent à échéance : autrement dit, le terme prévu dans ton contrat de mission est atteint et tu ne poursuis pas dans la même entreprise.

Si tu es dans un de ces cas, tu as de grandes chances de percevoir ta prime. Et si tu as un doute, parle-en à ton agence d’intérim ou consulte directement ton contrat pour vérifier la nature de ta mission.

Les cas où elle n’est pas versée

Il existe des situations où la prime de précarité ne s’applique pas du tout. Pour y voir plus clair, voici un encadré à garder sous la main :

Tu ne touches pas ta prime si…

  • Tu es embauché·e en CDI par l’entreprise utilisatrice à la fin de ta mission.

  • Ton contrat s’arrête avant la date prévue parce que tu démissionnes ou en cas de faute grave.

  • Tu refuses la période de souplesse positive (si elle est prévue au contrat).

  • Il y a un cas de force majeure (catastrophe naturelle, sinistre de l’entreprise…).

Dans ces situations, l’idée est que tu passes d’une mission temporaire à un emploi plus stable ou que la rupture n’est pas liée à la fin normale du contrat. Du coup, pas de prime.

Quel est le montant de la prime de précarité ?

Le calcul standard

En règle générale, la prime de précarité représente 10 % de l’ensemble de la rémunération brute perçue durant ta mission. Quand on parle de rémunération brute totale, on inclut :

  • Le salaire de base

  • Les éventuelles primes (fin d’année, ancienneté, etc.)

  • Les avantages en nature (certains frais, si précisés au contrat)

Exemple chiffré : si tu es payé·e au SMIC 2024 (environ 1 800 € brut mensuels) pour une mission de 3 mois, cela donne :

  • Total de la rémunération : 1 800 € x 3 = 5 400 €

  • Prime de précarité à 10 % = 540 €

Les exceptions

Dans certains accords de branche ou conventions collectives, le taux peut descendre à 6 %. Mais il y a une contrepartie : généralement, c’est un accès facilité à une formation ou à un dispositif spécifique pour te faire monter en compétences.

C’est pourquoi, avant de signer ta mission, n’hésite pas à jeter un œil aux éventuels accords qui s’appliquent dans ton domaine (BTP, transport, logistique…). Et si tu t’y perds, ton agence Asap Work est là pour t’aider à y voir plus clair. L’important, c’est que tu saches exactement ce à quoi tu peux prétendre pour ne pas rater une belle opportunité de te former… ou de gonfler un peu ton salaire de fin de mission !

Quand et comment est-elle versée ?

La prime de précarité est en principe versée en même temps que ton dernier salaire, c’est-à-dire à la fin de ta mission. Tu devrais donc la voir apparaître clairement sur ta fiche de paie du mois où tu termines ta mission.
Souvent, c’est l’agence d’intérim qui procède au règlement puisque c’est elle, et non l’entreprise utilisatrice, qui est ton véritable employeur. Cela peut parfois prêter à confusion : tu travailles physiquement chez le client (un chantier, un bureau, un atelier…), mais c’est bien l’agence de travail temporaire qui gère ta paie et l’ensemble de tes droits.

Si tu ne la vois pas sur ton bulletin de salaire alors que ton contrat prend fin à la date prévue, n’hésite pas à poser la question à ton conseiller ou ta conseillère Asap Work. Parfois, un simple échange téléphonique ou un mail suffit pour clarifier la situation et débloquer le versement.

Et l’indemnité de congés payés dans tout ça ?

Il ne faut pas confondre la prime de précarité (ou IFM) avec l’indemnité compensatrice de congés payés (ICCP). Les deux sont distinctes, mais souvent versées en même temps à la fin de la mission.

  • L’indemnité compensatrice de congés payés correspond à la rémunération de tes jours de congés acquis mais non pris. Elle représente 10 % de ta rémunération brute totale et s’ajoute directement à ton solde de tout compte.

  • La prime de précarité, elle, compense simplement le caractère temporaire de ta mission.

Comparatif éclair :

  • IFM : 10 % (en principe) de ta rémunération brute + objectif : indemniser la précarité.

  • ICCP : 10 % (en principe) de ta rémunération brute + objectif : rémunérer tes congés non pris.

Les deux sont évidemment soumises à l’impôt sur le revenu, donc garde en tête que le montant net que tu touches aura déjà intégré cette retenue. L’important, c’est de vérifier que tes deux indemnités figurent bien sur ton bulletin de salaire de fin de mission si tu y as droit.

Tes droits ne sont pas respectés ? Voici quoi faire

Tu ne vois pas ta prime sur ta fiche de paie ? On t’a dit que tu n’y avais pas droit mais tu as un doute ? Pas de panique, voici les étapes à suivre pour faire valoir tes droits :

  1. Contacte ton agence d’intérim : commence par appeler ou envoyer un message à ton conseiller ou ta conseillère. C’est souvent une simple erreur ou un malentendu.

  2. Demande une explication claire par écrit : si la réponse ne te convainc pas, n’hésite pas à demander un justificatif écrit (mail ou courrier).

  3. Adresse-toi à l’Inspection du travail : si le dialogue ne mène à rien, tu peux contacter la DREETS (anciennement Direccte) pour signaler la situation.

  4. Fais-toi accompagner : un syndicat, une association d’aide aux travailleurs ou même un délégué du personnel peuvent t’aider à défendre tes droits et t’orienter dans tes démarches.

Le but, c’est que chacun obtienne ce qui lui revient de droit dans la bienveillance et la transparence.

Conclusion

Conclusion : Fais valoir tes droits, on est là pour t’aider !

Maintenant que tu sais à quoi sert la prime de précarité, comment elle se calcule et quand tu peux y prétendre, tu es prêt·e à défendre tes intérêts. Chez Asap Work, on t’accompagne à chaque étape pour que tu te sentes valorisé·e et en sécurité. Prêt·e pour ta prochaine aventure ? Découvre nos missions et deviens, toi aussi, un.e asapien.ne comblé.e !

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