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Contrats et réglementations

Tout savoir sur la prime de précarité en intérim : Prime de fin de mission ou de fin de contrat

Tu viens de finir une mission d’intérim ? Alors tu as sûrement déjà entendu parler de la prime de précarité (aussi appelée “indemnité de fin de mission”).

Introduction

Tu viens de finir une mission d’intérim ? Alors tu as sûrement déjà entendu parler de la prime de précarité (aussi appelée “indemnité de fin de mission”). Mais à quoi ça sert vraiment ? Comment savoir si tu y as droit, combien tu vas toucher et comment éviter les mauvaises surprises ?
Pas de panique : chez asap.work, on t’explique tout simplement, étape par étape.
Dans cet article, tu découvriras :

  • ce qu’est la prime de précarité et pourquoi elle existe,
  • qui peut la toucher (et dans quels cas tu risques d’y passer à côté),
  • comment elle se calcule,
  • quand et comment elle arrive sur ton compte,
  • la différence avec l’indemnité de congés payés,
  • et surtout, des exemples concrets et des conseils pratiques pour sécuriser tes droits.

Prêt.e à prendre le contrôle sur ta fiche de paie ? On y va !

Qu’est-ce que la prime de précarité en intérim ?

La prime de précarité, aussi appelée indemnité de fin de mission, c’est un vrai coup de pouce pour les intérimaires. Son but ? Compenser le caractère temporaire et incertain du travail en intérim.
À chaque fois que tu termines ta mission à la date prévue dans ton contrat, l’agence d’intérim doit te verser cette prime, en complément de ton dernier salaire.

Ce droit s’applique à tous les contrats d’intérim, peu importe la durée ou le secteur : que tu sois sur un chantier pendant un mois ou en bureau d’études pendant six, tu es concerné tant que tu vas au bout de la mission.

Pourquoi cette prime existe ? Parce que l’intérim, ce n’est pas un CDI : il y a forcément plus d’incertitude. La prime de précarité a été créée pour t’aider à rebondir entre deux missions, sécuriser ta situation et reconnaître la flexibilité dont tu fais preuve.

C’est un droit prévu par le Code du travail, et ta meilleure alliée pour avancer sereinement de mission en mission !

Qui peut toucher la prime de précarité en intérim ?

Bonne nouvelle ! À la fin de chaque mission d’intérim, tu dois percevoir, en plus de ton dernier salaire, une indemnité de fin de mission, qu’on appelle aussi “prime de précarité”. Ce droit s’applique quelle que soit la durée de ta mission… mais attention : il existe des exceptions importantes à connaître.

Dans quels cas la prime est-elle due ?

Tu termines ta mission à la date prévue dans ton contrat d’intérim : tu touches la prime de précarité, tout simplement.

Mais tu peux perdre ce droit si…

  • Tu es embauché en CDI par l’entreprise utilisatrice immédiatement après la mission.

  • Tu bénéficies d’une formation professionnelle offerte par l’entreprise utilisatrice à la fin de ta mission.

  • Tu romps toi-même ton contrat avant la date prévue (démission ou abandon).

  • Ton contrat est rompu pour faute grave ou force majeure (par exemple, gros sinistre dans l’entreprise).

  • Ta mission est de type saisonnier (emploi saisonnier, extra, alternance… pas de prime de précarité dans ce cas).

À retenir

Ce sont les règles du Code du travail et de ta convention collective qui s’appliquent. Si ton contrat de mission prévoit des conditions plus avantageuses, c’est toujours le plus favorable pour toi qui l’emporte !
Et en cas de doute, pense à relire ton contrat ou demande conseil à ton agence asap.work.

Comment calculer la prime de précarité intérim ?

Ici, pas de casse-tête : la prime de précarité intérim est égale à 10 % de la rémunération brute totale que tu as perçue pendant toute la durée de ta mission. C’est la règle de base prévue par le Code du travail. Seule exception : certaines conventions collectives ou accords d’entreprise peuvent prévoir un taux inférieur, mais il doit toujours y avoir une contrepartie (comme une formation). Pense donc à vérifier ce que dit ton contrat ou ta convention !

Qu’est-ce qui entre dans le calcul ?

  • Le salaire brut de base reçu sur toute la mission, renouvellements inclus.
  • Toutes les primes versées pendant la mission : prime de panier, de transport, de vacances, 13e mois, etc.
  • Majoration d’heures supplémentaires, s’il y en a eu.

À noter : L’indemnité compensatrice de congés payés (ICCP), elle aussi à 10 %, n’est pas comprise dans la base de calcul de la prime de précarité. Elle s’ajoute, mais ne rentre pas dans l’assiette de calcul.

Exemples concrets

  • Mission de 3 mois au SMIC 2024 (1 766,92 € brut/mois)
    Calcul : 1 766,92 € x 3 = 5 300,76 €
    Prime de précarité : 5 300,76 € x 10 % = 530,08 €

  • Mission de 6 mois avec salaire de 2 000 €/mois + prime vacances 400 €
    Calcul : (2 000 € x 6) + 400 € = 12 400 €
    Prime de précarité : 12 400 € x 10 % = 1 240 €

👉 Pour t’aider, il existe des simulateurs en ligne officiels (comme sur service-public.fr ou le site du ministère du Travail) : pratique si tu veux vérifier tes calculs ou anticiper le montant de ta prime !

Quand et comment est versée la prime de précarité ?

Pas besoin d’attendre : ta prime de précarité t’est versée en même temps que ton dernier salaire, à la toute fin de ta mission. Tu la retrouves clairement indiquée sur ta fiche de paie, souvent sous le nom « indemnité de fin de mission ».

Côté fiscalité, elle est soumise à l’impôt à la source comme le reste de ta rémunération. Si ta mission est renouvelée par avenant, la prime sera versée à la toute fin du dernier contrat. Si tu enchaînes plusieurs missions, tu touches une prime pour chacune, calculée à chaque fois sur la rémunération totale de la mission concernée.

Pense à vérifier ta fiche de paie à la fin de chaque mission pour t’assurer que la prime a bien été versée !

Prime de précarité intérim et indemnité compensatrice de congés payés : quelle différence ?

On les confond souvent, mais ces deux primes sont différentes !

  • La prime de précarité compense la fin d’un contrat temporaire et est égale à 10 % de ta rémunération brute totale (hors indemnités de congés payés).

  • L’indemnité compensatrice de congés payés (ICCP) compense les congés que tu n’as pas pu prendre pendant ta mission, elle aussi à 10 % de la rémunération brute.

La prime de précarité est versée à chaque fin de mission (sauf exceptions), l’ICCP aussi – même en cas de rupture anticipée, sauf faute lourde ou grave. Les deux apparaissent sur ta fiche de paie, chacune avec sa ligne dédiée.

Conclusion

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