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Conseils BTP et intérim

Devenir Couvreur : Formations, débouchés et opportunités en 2025

En 2025, le métier de couvreur reste l’un des piliers du secteur du bâtiment. Découvre les formations, les compétences clés, les spécialisations possibles et toutes les opportunités d’emploi.

Introduction

En 2025, le métier de couvreur reste l’un des piliers du secteur du bâtiment. Chargé de la pose, de la rénovation et de l’entretien des toitures, le couvreur garantit à la fois l’étanchéité et la durabilité des bâtiments. Mais au-delà du travail en hauteur, c’est un véritable savoir-faire que l’on acquiert : techniques traditionnelles, matériaux innovants, enjeux thermiques et esthétiques... 

Et avec la montée en puissance de la rénovation énergétique et du patrimoine, les couvreurs qualifiés sont très recherchés. Dans cette fiche, on t’explique tout : les formations, les compétences, les débouchés, et les conseils Asap.work pour réussir ton avenir professionnel dans la couverture.

Pourquoi se former au métier de peintre ?

Un métier technique, utile et en forte demande

Le couvreur intervient en fin de gros oeuvre, juste avant les finitions. Il prépare les toitures, choisit les matériaux, assure la pose et l’étanchéité, et veille à la sécurité du chantier.

Les chiffres du secteur sont encourageants

✅ Près de 7 000 postes à pourvoir chaque année en France.

Recrutements renforcés par la rénovation énergétique (isolation par la toiture). Beaucoup de départs à la retraite prévus d'ici 2030.

Un métier très concret, entre tradition et innovation

Tuiles, ardoises, zinc, bac acier, photovoltaïque... Le couvreur travaille une variété de matériaux et peut évoluer dans des spécialisations très techniques comme :

  • La couverture patrimoniale.
  • Les toitures végétalisées.
  • Les intégrations solaires (panneaux).

Les formations pour devenir couvreur : à chacun son parcours

Les différents types de formations disponibles

  1. CAP Couvreur
  • Durée : 2 ans. 
  • Public : Accessible dès la 3e ou en reconversion. 
  • Objectif : apprentissage des bases de la couverture (pose, étanchéité, sécurité). 
  • Où ? : CFA, lycées professionnels.

  1. Bac Pro Interventions sur le Patrimoine Bâti (option couverture)
  • Durée : 3 ans après la 3e. 
  • Avantage :  formation approfondie sur les techniques traditionnelles et le bâti ancien.
  • Où ? Lycées professionnels, CFA.

  1. Titre Pro Couvreur / CQP Couvreur zingueur
  • Durée : 6 à 12 mois. 
  • Public : adultes en reconversion ou demandeurs d’emploi.
  • Avantage : parcours intensif, fort taux d’insertion.
  1. Alternance 
  • Avantage : Formation sur le terrain + rémunération. Compatible avec CAP, Bac Pro, Titre Pro.
  • Formations compatibles : CAP, Bac Pro, Titres Pro.
  • Où ? : Entreprises du BTP, artisans plaquistes.

  1. VAE / Formation continue 
  • Public : Professionnels sans diplôme. 
  • Objectif : obtenir une reconnaissance officielle de ses compétences sans reprendre toute une formation.
  • Idéal pour :Une reconversion ou une évolution de carrière.

Comparatif des formations de peintre

Formation Durée Public cible Avantages Prix
CAP Couvreur 2 ans Jeunes, reconversion Base solide, insertion rapide Gratuit en CFA, CPF
Bac Pro Patrimoine Bâti 3 ans Post-3e Techniques anciennes, gestion de chantier Financement public/privé
Titre Pro / CQP 6–12 mois Adultes, reconversion Ciblé, insertion rapide CPF / France Travail
Alternance Variable Tous profils Rémunération, expérience terrain Financement entreprise
VAE / Formation continue Flexible Salariés, expérimentés Validation de compétences CPF / OPCO / France Travail

💡 Coup d’œil Asap.work

Chez Asap.work, on conseille vivement l’alternance pour devenir couvreur : tu es formé directement sur les toits, tu es payé, et tu développes des compétences concrètes.

Déjà de l’expérience sans le papier ? Pense à la VAE pour faire reconnaître ton savoir-faire !

Comment se déroule une formation de couvreur ?

Les compétences enseignées en formation

En t’engageant dans une formation de peintre, tu vas apprendre :

🔧 Les bases techniques

  • Lecture de plans, traçage et découpes.
  • Pose de tuiles, ardoises, zinc, bac acier...
  • Réalisation de faîtages, noues, égouts, solins.
  • Zinguerie, étanchéité, pose de gouttières.
  • Intégration d’éléments comme les panneaux solaires.

⚠️ Les règles de sécurité et la réglementation

  • Travail en hauteur : harnais, ligne de vie, échafaudage.
  • Port des EPI obligatoires.
  • Normes de sécurité (DTU, RE2020, normes incendie).

🛠️ Des stages pratiques

  • En CAP et Bac Pro : plusieurs semaines de stage en entreprise chaque année.
  • En alternance : formation directement sur le terrain, en entreprise sous la supervision d’un professionnel expérimenté.
  • En formations qualifiantes (CQP, Titre Pro) : immersion immédiate dans les techniques de pose et de finition.

🏗️ Des projets concrets

  • Pose d’une toiture complète en ardoise

Les conditions d’accès

  • Pour un CAP Peintre, tu peux postuler directement après la 3ᵉ.
  • Pour un Bac Pro Interventions sur le Patrimoine Bâti (option couverture), il est souvent demandé un niveau CAP ou une première expérience dans le bâtiment.
  • En formation continue (pour adultes en reconversion), un test de positionnement ou un bilan de compétences peut être requis.
  • Si tu as déjà travaillé en tant que couvreur sans diplôme, la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) permet d’obtenir un diplôme en présentant un dossier et en passant un entretien devant un jury.

Les démarches pour intégrer une formation

  •  Collégiens et jeunes en formation initiale : Passe par Parcoursup pour les formations scolaires (CAP, Bac Pro).Renseigne-toi auprès des CFA (Centres de Formation d’Apprentis) et lycées professionnels.
    Adultes en reconversion : Contacte France Travail, ton Compte Personnel de Formation (CPF) ou un Organisme de Formation spécialisé.Cherche des formations qualifiantes via des organismes comme les GRETA, AFPA, CMA ou d'autres centres spécialisés.
  •  Pour l’alternance : Trouve une entreprise qui recrute un apprenti peintre et signe un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

Les débouchés et évolutions possibles pour un peintre

De couvreur débutant à maître d’ouvrage

Couvreur confirmé : après 2 à 5 ans d’expérience, tu gères des chantiers plus complexes, des bâtiments classés ou techniques, et formes les jeunes.

Chef d’équipe couverture :  tu supervises une équipe de couvreur sur un ou plusieurs chantiers. Tu organises le travail, gères les relations avec le client et veilles au respect des délais, de la qualité et des normes de sécurité.

Encadrement et gestion de chantier

Avec de l’expérience et des compétences transverses, tu peux viser des postes à plus haute responsabilité :

Conducteur de travaux étanchéité / couverture : Tu pilotes les budgets, l’équipe, les plannings et t’assures de la qualité des réalisations.

Métreur / économiste de la couverture : tu analyses les plans, tu réalises les devis, calculs et appels d’offres pour des projets de toiture.

Spécialisation dans un domaine porteur

Le métier de peintre peut évoluer vers des expertises techniques ou esthétiques :

Couvreur-zingueur patrimoine : Tu te spécialises dans la restauration de bâtiments anciens, d’églises ou de monuments historiques. Tu maîtrises les techniques traditionnelles (ardoise, tuile plate, plomb, cuivre) et tu travailles en lien avec les architectes des Bâtiments de France. Ce secteur demande précision, respect des matériaux anciens et un grand savoir-faire.

Poseur en photovoltaïque intégré : Tu combines les compétences de couvreur avec l’installation de panneaux solaires intégrés aux toitures. Tu interviens sur des projets de rénovation ou de construction neuve en lien avec la transition énergétique. Cette spécialisation demande de bonnes connaissances en étanchéité, structure et parfois en électricité.

Couvreur végétalisé : Tu poses des toits verts sur des immeubles, maisons ou bâtiments publics. Cela demande une bonne maîtrise de l’étanchéité, du drainage et des supports spécifiques. C’est un métier tourné vers l’écologie urbaine, en plein essor dans les grandes villes.

Création ou reprise d’entreprise

Après plusieurs années, tu peux devenir ton propre patron :

✅ Artisan couvreur indépendant : Tu travailles à ton compte pour des particuliers, architectes ou promoteurs. Tu gères tes chantiers, tes devis, ton matériel. Tu peux aussi te spécialiser (ardoise, zinguerie, photovoltaïque, restauration…).

✅ Entreprise de couverture multi-services : Tu recrutes une équipe, développes ton offre (charpente, zinguerie, isolation…), gères les plannings et les relations clients. Tu proposes des prestations globales clé en main sur la toiture.

✅ Franchise ou coopérative artisanale : Tu rejoins un réseau structuré (type Artisans Réunis, Les Compagnons de la Toiture…) qui t’apporte une aide au démarrage, des outils marketing, de la visibilité et du matériel mutualisé.

Passerelle vers d’autres métiers du bâtiment

Les compétences acquises en couverture peuvent aussi te permettre d’évoluer vers des métiers proches, selon ton envie :

Façadier : Tu travailles sur l’extérieur des bâtiments, en posant des enduits ou en réalisant des ravalements de façade. La maîtrise de l’échafaudage et des techniques de finition est un vrai plus.

Charpentier : Tu travailles sur la structure même du toit (fermes, pannes, chevrons…). Si tu aimes le bois et le travail de précision, cette évolution est naturelle et très complémentaire.

Formateur : Avec de l’expérience et un bon sens de la pédagogie, tu peux transmettre ton savoir-faire dans un CFA ou un centre de formation pour adultes. Tu formes la nouvelle génération aux bonnes pratiques du métier.

Conclusion

En bref Couvreur, c’est un métier de terrain, d’équipe et de savoir-faire. Si tu veux un travail manuel, concret, utile et valorisant, fonce. Les formations sont accessibles, les opportunités nombreuses et l’avenir durablement solide. Et chez Asap.work, on peut t’aider à monter sur les toits... en toute sécurité ! 👷‍♂️🏡

Est-ce qu’il faut un diplôme pour être couvreur ?

Non, mais un CAP ou un Titre Pro est fortement recommandé.

Est-ce un métier risqué ?

Il implique le travail en hauteur, mais la sécurité est très encadrée (harnais, échafaudage).

Est-ce accessible en reconversion ?

Oui, via des formations courtes et la VAE.

Couvreur = travail uniquement en tuiles ?

Non ! Il y a aussi le zinc, l’ardoise, le bac acier, les panneaux solaires, etc.

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