Le solier-moquettiste travaille seul en tant qu’artisan indépendant ou travaille au sein d’une entreprise du BTP. Il joue un rôle essentiel dans la finition du bâtiment. Tour d’horizon sur le métier de solier-moquettiste : définition du métier, l’outillage utilisé, les qualités requises, les formations professionnelles nécessaires et le salaire d’un solier-moquettiste.
Le solier-moquettiste est l’ouvrier spécialisé qui se charge de l’habillage des sols et des murs. Il intervient à la phase de finition du bâtiment, après le passage du maçon et du plâtrier. Son rôle consiste à poser le revêtement du sol ou du mur : moquettes, matières plastiques, linoleums, tissus, ou encore papiers peints en fonction de l’usage de la pièce. Avant la pose du revêtement choisi, le solier-moquettiste est souvent amené à réaliser des petits travaux de maçonnerie tels que pose d’enduit, ponçage ou décapage des surfaces à traiter.
Pour bien remplir son rôle, le solier est tenu de :
Pour poser le revêtement, le solier doit découper et ajuster des plaques. Il maitrise les techniques de pose qui lui permettent d’adapter les plaques aux obstacles, aux angles ou encore aux ouvertures. Les outils utilisés sont essentiellement des outils à main tels que :
Avant de vous porter candidat aux offres d’emploi pour exercer le métier de solier-moquettiste, sachez que certaines qualités sont requises :
Le diplôme minimum exigé pour devenir solier-moquettiste est le CAP qui se prépare en deux ans après la 3ème. Il existe deux types de CAP :
Au bout des deux ans, vous pouvez exercer avec le statut d’ouvrier. Après quelques années d’expérience, vous pourrez devenir chef de chantier ou chef d’équipe.
Pour accéder à des postes d’encadrement, vous pouvez poursuivre une formation de trois ans après la 3ème pour obtenir un Bac Pro Aménagement et Finition du Bâtiment.
Avec votre Bac ou votre BP en poche, vous avez également la possibilité d’élargir vos débouchés et de diversifier vos compétences en passant un BTS Aménagement Finition qui est un diplôme de niveau bac +2.
Une fois en activité, un solier-moquettiste peut encore suivre des formations professionnelles pour évoluer dans le métier. Il peut alors obtenir :
Avec des notions de gestion et comptabilité, le solier-moquettiste peut s’installer à son compte et devenir artisan indépendant. C’est une alternative abordable dans la mesure où l’outillage du solier-moquettiste est relativement peu coûteux. Pour un artisan indépendant, les tarifs varient largement en fonction du type de sol, du type de revêtement et de la configuration du chantier. Il est important de demander des devis détaillant clairement le prix de la main-d’œuvre et celui des fournitures.
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